De sa passion pour la forêt, son premier territoire d’exploration, Jean-Pierre Gilson garde un sens aigu
de la composition qu’il déploie, avec rigueur et poésie, pour révéler les paysages
qu’il parcourt inlassablement depuis des dizaines d’années.
La France, l’Écosse, l’Irlande, l’Italie…
Des milliers de kilomètres de routes et chemins en toutes saisons, au petit matin,
dans la brume ou aux premiers éclats de soleil.
Accompagné par des lumières complices, il perçoit les détails qui révèlent la beauté cachée des paysages,
qui soulignent l’architecture, qui jouent avec les matières et qui subliment les paysages
les plus simples comme des sites exceptionnels.
C’est une photographie sans artifice, à la sensibilité contenue, au cadrage maîtrisé.
L’émotion naît de cette pudeur du regard, de cette sincérité absolue, créant des images hors du temps
où l’on goûte le monde nu.
Depuis quarante ans, plus d’une centaine d’expositions ont été consacrées à son travail :
Paris, Washington, Londres, Rome, Milan, Arles, Toulouse…
Il est l’auteur de nombreux livres dont on peut citer, entre autres :
Les Carmélites, 1989 ; Scotland, 1991, 2004 et 2019 ; Rivages, 2006 ; Ireland, 1998 ; Territoires de France, 2002 ;
Claude Monet à Giverny, 2013 ; Somme 1916, 2016, Compiègne, 1994, 2011 et 2017, Le front de l’aube, 2018 ;
Traces 1918-2018, 2019…