LA PART DU TRAIT de Bertrand Flachot

28,00 

Cette monographie témoigne d’une œuvre située à la croisée du dessin, de la photographie et de l’installation.
Dès 2000, Bertrand Flachot s’empare des outils numériques.
Travailler le dessin par ordinateur à l’aide d’une palette graphique lui procure une liberté du geste insoupçonnée.
Dès lors, cette méthode assistée par ordinateur, associée à une pratique photographique numérique,
lui permet de développer un travail mêlant le dessin, la photographie et l’installation.
Bertrand Flachot produit une image dans laquelle le trait importe et se transforme peu à peu en un tissage mouvant et expansif. Ce geste
sans fin est l’expression de cette forme de dessin dont le seul motif est son propre vagabondage, par-delà tous les supports possibles,
en un « continuum comme un murmure, qui ne finit pas, semblable à la vie, qui est ce qui nous continue, plus important que toute qualité ».
(Émergences-résurgences, Henri Michaux).
Aujourd’hui, ce vagabondage graphique s’apparente de plus en plus à une forme d’écriture, renouant avec un désir d’écriture de l’artiste et
s’appuie aussi sur des références littéraires comme l’œuvre de Robert Walser auteur du « Territoire du crayon ».
Ainsi, Bertrand Flachot a une pratique ouverte du dessin.

Cette monographie témoigne d’une œuvre située à la croisée du dessin, de la photographie et de l’installation.
Dès 2000, Bertrand Flachot s’empare des outils numériques.
Travailler le dessin par ordinateur à l’aide d’une palette graphique lui procure une liberté du geste insoupçonnée.
Dès lors, cette méthode assistée par ordinateur, associée à une pratique photographique numérique,
lui permet de développer un travail mêlant le dessin, la photographie et l’installation.
Bertrand Flachot produit une image dans laquelle le trait importe et se transforme peu à peu en un tissage mouvant et expansif. Ce geste
sans fin est l’expression de cette forme de dessin dont le seul motif est son propre vagabondage, par-delà tous les supports possibles,
en un « continuum comme un murmure, qui ne finit pas, semblable à la vie, qui est ce qui nous continue, plus important que toute qualité ».
(Émergences-résurgences, Henri Michaux).
Aujourd’hui, ce vagabondage graphique s’apparente de plus en plus à une forme d’écriture, renouant avec un désir d’écriture de l’artiste et
s’appuie aussi sur des références littéraires comme l’œuvre de Robert Walser auteur du « Territoire du crayon ».
Ainsi, Bertrand Flachot a une pratique ouverte du dessin.

Bertrand Flachot. Diplômé de l’École nationale des Arts Décoratifs (1978), Bertrand Flachot s’intéresse tout particulièrement à la scénographie de la vie quotidienne, sous la direction d’Hervé Fischer. Tout en se rapprochant de la performance (Body Art), il persévère à pratiquer la peinture – éclairé par le rapport éminemment physique que Jackson Pollock entretenait avec l’art de la peinture – et la photographie. Dans l’atelier du Quai de Seine qu’il occupe jusqu’en 1990, il imagine pas-à-pas
une mise en scène de la peinture, expérimentant l’éclatement des formes et la synthèse des médiums.
Cette production disparaît, désastreusement, dans un incendie, en février 1990.
L’avènement du numérique lui permet de renouer, à partir des années 2000, avec les principes originels de transversalité des supports et des médiums. Travailler le dessin par ordinateur à l’aide d’une palette graphique lui procure une liberté du geste insoupçonnée jusqu’alors : « en travaillant sur écran,
j’accède directement au résultat de mon geste, sans le voir, sans voir ma main qui se déplace.
C’est la seule configuration de travail qui permette de s’imprégner autant des lignes
et de leurs mouvements. »
Dès lors, cette méthode assistée par ordinateur, en corrélation avec une pratique photographique
numérique, lui permet de développer un travail mêlant le dessin, la photographie et l’installation,
aussi bien en galerie qu’en centre d’art.
En quête de nouveaux gestes et de nouvelles formes graphiques, Bertrand Flachot développe
une pratique ouverte du dessin. Son travail, à la croisée du dessin, de la photographie et de l’installation, explore ce flux continu dans l’inflation du geste graphique où se délie le double sédiment étymologique
du mot graphein : dessiner et écrire.
Aujourd’hui, ce vagabondage graphique qui produit une masse linéaire toujours en extension,
un non-finito, s’apparente de plus en plus à une forme d’écriture, renouant ainsi avec un certain désir d’écriture de l’artiste. Ce continuum graphique, qui flirte maintenant avec les mots, en appelle également
à des référents littéraires – le dernier en date étant Robert Walser et ses microgrammes,
« le territoire du crayon ».
Bertrand Flachot est représenté par la Galerie Marguerite Milin, Paris
et Callan Contemporary Gallery, La Nouvelle Orléans.

Evelyne Baron est conservatrice en chef du patrimoine, responsable du musée de la Seine-et-Marne
depuis sa création, et ne se lasse pas du terrain de jeu exceptionnel en termes de complexité `
et de diversité, que constitue ce territoire francilien, à la fois rural et périurbain.

François de Coninck est né le 14 avril 1969 à Kinshasa, sur les bords du Congo.
Il vit à Anvers, sur les bords de l’Escaut, et travaille un peu partout, sur les bords du langage.

Bruno Dubreuil est critique d’art (revue en ligne viensvoir.oai13), enseignant en photographie,
curateur indépendant (à l’Immixgalerie). Il développe, dans sa pratique personnelle, la photographie
sous forme de récit. Il a publié Après, on oublie aux éditions Orange Claire, en 2020.

Poids 1 kg
Auteur.e(s) des textes

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Genre

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Photographe(s)

Caractéristiques

Livre relié toilé, couverture marquée à chaud
Œuvres : Bertrand FLACHOT
Textes : Évelyne BARON, François de CONINCK, Bruno DUBREUIL
Format 22,5 cm x 28 cm à la française
126 pages dont trois dépliants
80 reproductions,
impression quadrichromie, sur papier couché mat 170 g.

LA PART DU TRAIT
Une exposition rétrospective: du 14 février au 12 décembre 2022 au musée de la Seine-et-Marne.
https://www.musee-seine-et-marne.fr/fr/actualites

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